Faut-il vraiment une occasion pour acheter ? [Libre]

Traîner sur Park Avenue seul n'était pas dans ses moeurs. Être en solitaire était tout simplement difficile à croire venant d'Evan, lui qui avait l'habitude d'être entouré d'une multitude de personnes, le plus souvent par des gens dont il n'avait rien à faire. C'est que le cercle des gens qu'il «considére» comme est restreint, voire très restreint. Voilà l'envers de la médaille à être populaire, mesquin et arrogant. Les gens adorent vous détester de loin, mais croient que vous ne voyez pas leurs regards envieux. Comme s'il ne voyait pas qu'il vit une existence idyllique, parfaitement à l'aise dans ce monde superficiel, d'argent, de violence et de filles. Remarquez qu'Evan s'est récemment assagit sur ce dernier point. Cependant, il reste toujours un gentleman, et il ne contrôle pas sa voix enjôleuse, grave, et ses regards mutins, malicieux, s'harmonisant à la perfection à son petit air supérieur qui ne le quitte jamais. C'est qu'il a été élevé au même titre que la royauté. Il est un prince de New-York, ni plus ni moins, partageant les lieux avec ses trois frères. Son père, eh bien, beaucoup trop préoccupé par les affaires et son devoir de sénateur, c'est tout juste s'il se rappelle qu'il a quatre fils...

Cependant, il ne faut jamais prendre quelque chose pour acquis. Il avait été invité, tout comme la ribambelle d'héritiers Scott, à un dîner qui risque de devenir particulièrement intéressant. Réunir Chase, Evan, Nate et Alexander a la même table est quelque chose, et il ne faut que le paternel pour que ces derniers ne trouvent aucun moyen pour se défiler. Si en plus les copines viennent s'en mêler, impossible de passer outre. Kaïra allait de cette avis, il en était certain. Courroucée par son mépris de ses frères, elle en voit le péril de son amitié avec Valentine, du moins, surtout elle. Sa meilleure amie de toujours. C'est une chose qu'Evan peut comprendre, et bien qu'il ne le dirait pas à voix haute, il trouvait que Chase avait une veine incroyable de réussir à tomber sur quelqu'un comme elle, du moins, en entendant tout le bien que dit sa petite amie à son sujet. Même que, partageant le même univers, ne pas avoir eu l'occasion de la «cerner» pour Evan était d'une probabilité nulle.

Bref, c'était pourquoi il détestait être seul. Penser l'énervait, l'ennuyait. Il préférait les faits aux pensées, l'action avant la prévision. Il était cependant suffisamment futé pour savoir quand se poser. Sur Park Avenue, il étouffait. La foule qui le frôlait sans arrêt le faisait maudire éternellement, et c'est pour échapper à cette dernière qu'Evan passa la porte richement décoré d'un magasin qu'il ne vu pas, sans prévenir. La proximité avec tous ces inconnus, brrrr... il en frissonnerait de déplaisir. Se retournant, Evan dut se rendre à l'évidence qu'il avait tombé sur un des seuls magasins dans lequel il n'avait rien à voir sur l'Avenue.

Qu'aurait à faire un jeune homme, si bien vêtu et de si belle allure, dans un magasin de lingerie La Perla?

Invité

Audrey se réveilla, non elle n'était pas chez elle. Elle se trouvait dans les bras d'un garçon, qui était assez mignon. Elle l'avait juste rencontré la veille, alors qu'elle dansait, au Night Club, la boite de nuit la plus réputée de New York. Bien sûr, elle connaissait à peine le prénom de ce jeune homme. Elle se leva doucement, en faisan bien attention de ne pas le réveiller. Il faut dire, que chez elle c'est une habitude, les histoires d'un soir, c'est son rayon, et personne pour le moment n'a réussie à la faire changer. Elle alla dans la salle de bain après avoir retrouver tout ses vêtements qui étaient éparpillé un peu partout dans la chambre. Elle s'habilla très rapidement, sans faire de bruit, puis elle se coiffa. Ben oui, sortir sans être un minimum présentable, c'est strictement impossible pour Audrey. Elle retourna dans la chambre sur la pointe des pieds, et elle repris son sac et quelques petites affaires. Elle mit ses chaussures à talons, et elle sorti de l'appartement. Elle se retrouva dans sa voiture cabrioler, quelques minutes plus tard, et la voila parti pour chez elle...

Arrivé dans sa chambre, elle prit une bonne douche et préféra se changer. Elle mit une mini-jupe en jeans, avec des bottes à talons aiguilles, et un bustier noir, sexy. Elle se maquilla légèrement. Aujourd’hui, elle avait prévu d'aller faire une petite séance shopping, alalala, le shopping, une activité tellement aimée des filles. Elle reprit quelques affaires puis, direction la ville....

La jeune fille commença à se balader dans les rues, qui étaient, à 13h, bondées. Ben oui, nous sommes à New York! Ce soir, elle avait déjà prévu sa soirée, et oui, ce soir elle était censée aller dîner dans un restaurant très chic avec un autre jeune homme qu'elle avait rencontré il y a une semaine dans un bar, et il faut dire qu'il avait un physique à tomber par terre. Tout en marchant, elle passa devant un magasin de sous-vêtement, il faut dire que c'est surement le magasin dans lequel elle dépensait le plus d'argent. Elle entra, et commença à chercher. Elle se trouva un bel ensemble noir, chic et hyper sexy. Elle allait l'essayer, quand elle vit une personne qu'elle connaissait entrer dans le magasin. Tient tien, Evan Scott, qu'est-ce qu'il faisait ici, et en plus seul??
Audrey alla vers lui et elle lui dit:

- Salut! Je peux savoir ce que tu fais ici??

Elle esquissa un sourire, bien sûr, elle le taquinait légèrement, il avait le droit d'être ici, mais il faut dire que ca paraissait très louche

Évidemment, il resta immobile pendant quelques secondes, analysant la situation, plongé dans ses pensées pendant un instant. Le jeune homme était seul, dans le sens n'a pas Kaïra à ses côtés pour "justifier" son entrée, il balaya de son regard bleu azur l'endroit, notant la présence de belles vendeuses et d'une cliente soignée et, pour la majorité, digne des dessous qu'on vendait sous ce toit. Cependant, dur de dire s'il y avait un autre garçon dans les environs. Enfin bref, ce n'était pas dans les habitudes d'Evan de se laisser dépasser par les évènements, et il secoua légèrement sa chevelure châtaine. Avança de quelques pas, il réprima l'envie stupide d'éclater de rire devant la connerie de la chose. Avec sa veine d'aujourd'hui, sans doute une fille de l'école se trouverait dans l'endroit et lancerait la nouveauté qu'il tente de se faire une vendeuse chez La Perla, ou encore achetait des dessous à une "copine" qui n'était la sienne et, comme à son habitude, il hausserait les sourcils d'indifférence et offrirait son plus arrogant sourire à l'idiot qui viendrait le lui répéter. En fin de compte, ce serait une bonne idée de passer ses nerfs sur un petit serf de rien du tout. Ce ne serait pas comme si c'était une première pour Evan Scott.

Qui dit puissance, dit impatience. Ne pas avoir l'occasion de se dégourdir parfois lui tombe sur le système, et il devient irritable et odieux. Bon d'accord, c'est tout de même très Evannesque comme comportement, puérile et enfantin, mais il s'en fiche. Ça l'amuse, et tout ce qui l'amuse lui plait. Ses désirs sont des ordres, tout simplement, l'influence permet au moins d'obtenir tout ce qu'on veut, si on y rattache une ressource monétaire illimitée, on peut faire des malheurs. Quand on possède en plus l'intelligence d'Evan, ça devient presque dangereux. Enfin, ça ne le sauvera pas de devoir faire quelques pas dans le magasin pour sortir la tête haute. En d'autres circonstances, il aurait bien acheter un cadeau à Kaïra, ce qui lui arrivait fréquemment, mais il se voyait mal expliquer d'où lui sortait l'idée de lui offrir un ensemble provoquant directement du La Perla, bien que l'idée de la voir le porter fut loin de lui déplaire, il chassa cette idée de sa tête. Evan n'avait pas envie de faire penser à Kaïra qu'il n'était avec elle que pour son corps absolument délicieux, et résolument sexy.

Tiens, en parlant de sexy. Qui ne vu-t-il pas s'approcher ? Peut-être qualifiait-on Evan de sans coeur, de cruel, d'insouciant, d'arrogant et de prétencieux, il savait cependant reconnaître les gens qui allaient à la même université que lui. Hésitant sur son prénom -Aubrey, Audrey ?- il la regarda, réprimant un sourire mi-amusé de naître sur ses lèvres, s'approcher. Il ne croyait pas décemment qu'il ne croise pas quelqu'un de connu, ou du moins connu de quelqu'un, sur Park Avenue. Lorsque la brunette prit la parole, Evan passa la main dans ses cheveux, sans réfléchir. Affichant son air supérieur qu'il affichait en continue, un fin sourire adoucit son visage, puis il répondit.

«Ce sont mes pieds qui m'ont mené au paradis du dessous.»

Son sourire s'élargit légèrement, en d'autres circonstances, et d'une autre personne, on aurait pu dire que c'était un tout autre membre qui l'avait dirigé là où les princesses de Park Avenue et les jolies demoiselles des environs venaient dépenser sans compter pour habiller leur silhouette parfaite d'un ensemble à faire tomber tout mâle normalement constitué.

«Et non autre chose, si ce n'est que la foule horripilante qui pullule sur Park Avenue.»

Il continua sur sa lancée, lui renvoyant la question.

«Vu que je crois décemment pouvoir te retourner la question...»

Décemment, vu le nombre de strings et de soutien-gorge en dentelles les entourant, difficile à dire...

» Arrive pour aller en Colle [ LIBRE ]
» Est ce vraiment interessant ? [ Pv Amber ]
» Acheter Viagra - viagra prix derniere minute